Éric Alcyon a vécu 13 années hors de France, durant lesquelles il a séjourné dans trois pays différents…
Un premier départ au Québec, à l’âge de 19 ans, pour y étudier en Communication et Sciences Politiques à l’Université Laval de Québec, pour y suivre un cours optionnel de photographie. Des études de photographie proprement dites poursuivies, à son retour du Québec, à l’Université Paris 8-Vincennes accompagnées d’expositions et de commandes photographiques. Un intérêt porté alors aux «photographes des années Thatcher», comme par exemple Martin Parr, ou surtout Nick Waplington. Dans ce cadre, production d’une série photographique intitulée Hypermarché exposée au Mai de la photographie à Reims avant de partir à Londres – pour trois ans – où des études d’Arts plastiques seront suivies à la Central Saint Martin School College of Art and Design, et ponctuées d’expositions et de commandes photographiques. Intérêt grandissant pour le graphisme, l’installation et la performance…
À son retour d’Angleterre, entrée au centre Georges Pompidou comme guide-conférencier, avant de partir pour la Grèce afin d’y réaliser un projet artistique monumental de land art intitulé Marbre (1,60×3,40×1,30m) dont fondement théorique s’intègre à un questionnement sur la photographie et les ready-made de Marcel Duchamp. Entre 2011 et 2014, quatre séries photographiques nommées Utopia sur la crise économique grecque seront réalisées, principalement dans les Cyclades.
Retour progressif à Paris à partir 2012, poursuite de la pratique de la photographie, enrichie d’un intérêt pour l’appropriationnisme critique mobilisé en 2015 pour la série Star Trek à Salo, laquelle sera l’objet d’une publication dans L’Œil de la photographie. Poursuite des activités artistiques et production de nouvelles séries photographiques telles Détails publics rendus intimes et Star Trek chez les nudistes en 2018 puis Indifférence publique exposée à la Maison à la Maison du Geste et de l’Image en 2020.
Éric Alcyon est membre du collectif Diaph8.